Première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens Ceci est mon corps qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Bouquet près de l’ambon Bouquet sur l’autel au fond du chœur
Lesang désigne le principe de vie, la chair le corps. Par sa mort et sa résurrection, Jésus Christ donne son corps et son sang pour tout le
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SaintThomas d'Aquin (1225-1274) prépara la liturgie de cette fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, notamment par la création du Lauda Sion Salvatorem et de Pange Lingua Gloriosi permettant aux fidèles une catéchèse simple et belle sur la Présence Réelle. Pange Lingua Gloriosi est l'hymne eucharistique par excellence de l'Église catholique, même s'il faut
La Fête-Dieu ou Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ * HISTOIRE Nous devons l’origine de la Fête-Dieu » ou Fête du St sacrement du corps et du sang du Christ » à une révélation faite à sœur Julienne du Mont Cornillon vers l’an 1210. Cette révélation demandait l’institution d’une fête annuelle en l’honneur du Saint Sacrement de l’autel. Malgré une vive persécution contre sœur Julienne et ceux qui souhaitaient que cette fête se répande, le diocèse de Liège l’institua vers l’an 1245 puis l’Église universelle ajouta cette fête au calendrier liturgique par le pape Urbain IV qui la rendit obligatoire pour l’Église entière en 1264. Voici un extrait de la Bulle du pape Urbain IV pour l’institution de la Fête-Dieu dans l’Église universelle Qu’en ce jour, les foules empressées du peuple fidèle, accourent dans les temples avec une nouvelle ferveur ; que le clergé et le peuple se lèvent pour faire éclater leur joie dans des cantiques de louanges ; que les cœurs et les désirs, les voix et les lèvres chantent des hymnes joyeux ; que la foi chante, que l’espérance bondisse, que la charité tressaille, que la dévotion applaudisse, que le choeur des prêtres jubile, que l’assemblée des vierges soit remplie de consolation ; que chacun vienne avec un cœur fervent, une volonté empressée, qu’il rende ses devoirs avec zèle, pour célébrer dignement la solennité d’un si grand jour, et puissent tous les enfants du Christ être enflammés d’une telle ardeur pour son service, qu’augmentant de jour en jour le trésor de leurs mérites, ils soient jugés dignes de recevoir comme leur récompense, au terme de leur course, Celui qui sur la croix se livra pour leur rédemption, et dans le Sacrement se donne à eux en nourriture » Extrait de la Bulle d’Urbain IV pour l’institution de la Fête-Dieu dans l’Église universelle, 1264 Jean XXII, en 1318 ordonna de compléter la fête par une procession solennelle où le très Saint Sacrement serait porté en triomphe. On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages. * PAROLE DE DIEU Jésus leur dit alors Amen, amen, je vous le dis si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Jn, 6, 54-58 * COMMENTAIRE Par saint Thomas d’Aquin 1225-1274, théologien dominicain, docteur de l’Église Prière Le pain des anges, le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu » Dieu tout-puissant et éternel, voici que je m’approche du sacrement de ton Fils unique notre Seigneur Jésus Christ. Malade, je viens au médecin dont dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au maître du ciel et de la terre. J’implore donc ton immense, ton inépuisable générosité, afin que tu daignes guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu’ainsi je puisse recevoir le pain des anges Ps 77,25, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs 1Tm 6,15, avec tout le respect et l’humilité, toute la contrition et la dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la droiture d’intention que requiert le salut de mon âme. Donne-moi, je t’en prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, mais bien toute la force et l’efficacité du sacrement. Dieu plein de douceur, donne-moi de si bien recevoir le Corps de ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, ce corps matériel qu’il a reçu de la Vierge Marie, que je mérite d’être incorporé à son Corps mystique et compté parmi ses membres. Père plein d’amour, accorde-moi que ce Fils bien-aimé que je m’apprête à recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l’éternité, lui qui, étant Dieu, vit et règne avec toi dans l’unité du Saint Esprit dans les siècles des siècles. Amen. * Pour aller + loin commandez le magnifique “Voici ta Mère Vivre la messe” sur le site QUE LE SAINT SACREMENT NOUS BENISSE ! Thierry Fourchaud La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy 47180 Sainte Bazeille France Tél Nos sites ** Inscrivez-vous gratuitement à notre news-letter sur – Attention que nos nouvelles n’arrivent pas dans vos spam.
b:8d50]CHAPITRE III Article II - L'AUGMENTATION CONSIDÉRABLE DE LA GRACE EN MARIE A L'INSTANT DE L'INCARNATION Le jour de l'Annonciation marque un très grand
Posted at 1605h in Homélies Homélie Chacun de nous s’il prête l’oreille de son cœur » – comme nous y invite St Benoît dans sa Règle – entend l’appel de Dieu. Comment le discerner et y répondre en liberté et responsabilité ? C’est le chemin que nous trace la Parole de Dieu aujourd’hui. Dans le sillage de la fête du Sacré-cœur qui nous a fait méditer l’amour fou de Dieu pour chacun de nous, nous accueillons Jésus. Car ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimé en premier » et qui nous appelle. Le signe en est que son amour nous presse » à travers l’appel à le suivre Parole de vie venant d’un prophète – comme Élisée à la suite d’Élie ; rencontre de Jésus qui nous rejoint sur notre route et sa Parole rend notre cœur tout brûlant ». La marque de l’appel venant de l’amour de Dieu est une disposition intérieure immédiate à le suivre, car il nous rend vraiment heureux la plupart des réponses positives à l’appel de Jésus dans l’évangile sont marquées par aussitôt, ils le suivirent » ! Jésus attend cette promptitude de notre part. Notre obéissance à son appel nous rend vraiment libres, de la liberté de l’Esprit qui est l’amour de Dieu répandu dans notre cœur car son appel nous éveille à notre désir profond et nous met avec Jésus sur le chemin de son accomplissement. Rejeté par les Samaritains, Jésus doux et humble de cœur » est méconnu par ses disciples qui veulent les foudroyer par le feu du ciel, tandis qu’il marche avec détermination vers Jérusalem. Nous sommes appelés à le suivre et il nous avertit de la rudesse du chemin Être généreux ne suffit pas. Je te suivrai partout où tu iras ! » le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête il est rejeté de partout ! Accepte-tu la pauvreté avec moi ? Être appelé ne suffit pas. Suis-moi ! » mais accepte-tu avec moi l’incompréhension et le rejet ? Laisse-moi d’abord… » Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière ne marche pas droit » accepte-tu avec moi la solitude, il n’y a pas de oui, mais » dans ma détermination à témoigner de l’amour inconditionnel du Père. Aujourd’hui, St Luc nous montre Jésus à un tournant de sa mission l’Heure approche où Jésus en montant à Jérusalem, allait être enlevé de ce monde enlevé’ par sa mort due à sa fidélité à témoigner de la miséricorde du Père ; enlevé’, car confirmé dans sa mission par sa résurrection dans la gloire du Père. La lettre de St Paul aux Galates nous donne de discerner la vraie liberté sous la conduite de l’Esprit à la suite de Jésus, et c’est là , après la promptitude de notre réponse, le deuxième critère d’un appel de Dieu suivre l’Esprit de Jésus c’est renoncer à notre égoïsme, pour vivre nos relations dans l’amour et le respect d’autrui. En retour, Jésus nous donne de goûter que servir Dieu c’est régner avec lui, c’est passer avec lui de la mort à la vie, c’est faire de notre vie une eucharistie. Frère Jean-Marie Moine du Bec
ENLA SOLENNITÉ DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST. HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS. Place Saint-Jean-de-Latran. Dimanche 18 juin 2017. [ Multimédia] Le thème de la mémoire revient plusieurs fois dans la solennité du Corpus Domini : « Souviens-toi de la longue marche que le Seigneur ton Dieu t’a imposée [] N’oublie pas le Seigneur ton Dieu
SAINTE CENEPréparationAction de grâces MA LANGUE, CHANTE JESUS-CHRIST Pange, lingua et Tantum ergo sacramentum St Thomas d’Aquin Mélodie Du Lebensbrot, Herr Jesu Christ Pange, lingua Chante, langue ! 1. Ma langue, chante Jésus-Christ Et rends gloire au mystère De son corps né du Saint-Esprit, De son sang salutaire Qui sortit en flot de son sein, Qu’il versa pour tous les humains, Sur l’ordre de son Père ! 2. Donné pour nous et né pour nous De par Marie, sa mère, Il vécut au milieu de tous, En leur parlant du Père. Son ministère alors fini, Il acheva son temps ici D’étonnante manière 3. Placé à table avec les siens, Dans la nuit de la Cène, Selon la loi, il prend le pain, Et puis la coupe pleine. Il les leur donne de sa main » Prenez, mangez, ne craignez rien, Gardez l’âme sereine ! 4. Le Verbe incarné dit du pain » C’est mon corps, ma présence » ; Et de la coupe emplie de vin » C’est mon sang de l’alliance . Les deux sont un en vérité La foi les voit dans l’unité, L’amour et l’espérance. Tantum ergo sacramentum Si grand donc est le sacrement 5. Si grand donc est ce sacrement, Qu’il nous faut rendre grâces ! Le rite ancien, l’autel sanglant, Devant le Christ s’efface ! Jésus-Christ a institué La Cène pour nous fortifier Dans la foi, sur ses traces. 6. A Dieu le Père, au Fils Jésus, Gloire et magnificence, Honneur et joie, force et salut, Et toute la puissance ! A l’Esprit saint issu des deux La même gloire dans les cieux, La même révérence ! Texte Pange, lingua, gloriosi Corporis mysterium Chante, langue, Le mystère du corps glorieux et Tantum ergo sacramentum Si grand donc est le sacrement St Thomas d’Aquin 1225-1274 Chants de la messe romaine frs Yvres Kéler Mélodie Du Lenbensbrot, Herr Jesu Christ Peter Sohren 1668, Halle 1704 RA 46, EG 329 Commentaire commun à tous les chants de St Thomas d’Aquin Saint Thomas d’Aquin et ses chants St Tomas d’Aquin, 1225-1275, est un des plus grands théologiens de la chrétienté. Disciple d’Albert le grand, qui était un génie universel, Thomas devint un des grands professeurs de la Sorbonne de Paris. Il a écrit de nombreux livres, dont le plus connu est la Somme Théologique. En tant que dominicain, de l’Ordre des Prêcheurs né de la lutte contre les Albigeois, il fut aussi engagé dans la vie de l’Eglise et dans la piété de son temps. Cela l’a amené à composer des chants. En particulier pour la messe, qui sont devenus des classiques de la liturgie catholique romaine. Parmi ceux-ci, il faut citer 1. Adoro te, latens Deitas Je t’adore, Déité = nature divine cachée 2. Factus cibus viatorum Devenu la nourriture des pèlerins 3. Lauda Sion, Redemptorem Loue, Sion, le Redempteur 4. Pange, lingua, gloriosi corporis mysterium Chante, ô langue, le mystère du corps glorieux 5. Supernum Verbum prodiens a Patre Verbe d’en haut venu du Père 6. Tantum ergo sacramentum Si grand est le sacrement associé au Pange, lingua Sont traduits sur ce site, sous le nom suivant 1. Adoro te Je te bénis, Jésus ! Ma vie est pleine 2. Pange, lingua Ma langue, chante Jésus-Christ str 1-4 6. Tantum sacramentum Si grand donc est ce sacrement str 5+6 du précédent 5. Supernum Verbum Verbe éternel venu des cieux, dans ABD 539 Ce dernier chant a été traduit en allemand par Rudolf Alexander Schroeder, en 1932-34, sous le nom de » Das Wort geht von dem Vater aus , RA 291, EG 223. Théologie des chants de St Thomas d’Aquin De ses textes se dégagent trois sources, qui s’expriment dans un mouvement dynamique et précis, formulé dans une poétique excellente. 1° la source biblique, 2° la source dogmatique, dominée par la transsubstantiation, 3° la source de la piété personnelle et du peuple de l’Eglise. Les thèmes bibliques et ceux de la piété ne posent pas problème aux protestants. Au contraire, les formulations de Thomas sont différentes des expressions habituelles des protestants, surtout français, et apportent des idées et des images nouvelles. En revanche, la transsubstantiation matérielle n’est pas acceptée par les Réformateurs. Luther soutient la consubstantiation, Calvin la représentation. Thomas d’Aquin va dans le sens de la présentation, c’est-à -dire que dans le pain et le vin sont présentés matériellement, physiquement et réellement le corps et le sang du Christ. Pour Luther, le corps et le sang du Christ ne prennent pas la place du pain, ils s’y associe. Pour Calvin, le corps et le sang du Christ sont présents réellement dans la Cène, spirituellement, mais pas nécessairement rattachés au pain et au vin. Ces nuances ne sont pas que subtiles. Elles sont décisives. Entre es catholiques romains et les protestants, la différence est insurmontable pour les catholiques, pain et corps, et et sang s’identifient, pour les protestants ils restent côte à côte et différents. du Le patrimoine du protestantisme Les chants de St Thomas sont donc reçus par les protestants, pour leur source biblique et leur source de piété, mais pas pour leur dogmatique quant à la transsubstantiation. C’est dans cet esprit que ces traductions sont établies. Schroeder fit de même pour sa traduction du » Verbum Supernum prodiens . Les chants de St Thomas d’Aquin font de cette façon partie du patrimoine du protestantisme. Commentaire particulier aux deux chants Pange, lingua Ma langue chante Jésus-Christ Tantum ergo sacramentum Si grand donc est ce sacrement Le texte Le » Pange, lingua » dit d’emblée son intention louer le corps et la sang du Christ, et non pas le Christ lui-même. Il s’agit d’un chant pour la messe, centré sur la contemplation du corps et du sang sous les espèces du pain et du vin. Espèces, du latin » species , ce que voit, ce que Luther appelait le signe visible. Que voit-on sous ce signe ? » Corpus gloriosum , le corps glorieux, donc ressuscité, du Christ, et » sanguis pretiosus , son sang précieux, selon la parole de I Pierre 1/19 » Vous avez été rachetés, non pas à prix d’argent ou d’or, mais par le précieux sang du Christ . St Thomas insiste sur cet aspect du prix, en employant deux mots » pretium mundi – prix du monde, ce que coûte le monde, et » pretiosus sanguis – sang qui coûte . Dans la 2ème strophe, il raconte le ministère de la parole du Christ et son achèvement par la Cène. La 3e strophe rappelle que le Christ a célébré la Pâque selon la loi juive, la 4e strophe commente les paroles d’institution. Il emploie une formulation latine impossible à traduire dans une forme chantable. En effet, la concision maximale du latin ne peut être rendue » Verbum caro , panem verum, Verbo carnem efficit » le Verbe chair, par son verbe, fait de sa chair le vrai pain Il termine par une affirmation que la foi seule, sola fides, permet de comprendre cela. Le Tantum ergo sacramentum forme comme une seconde partie du premier, et a la forme d’une action de grâces. Il insiste sur le caractère nouveau du sacrement, » ritus novus – rite nouveau , qui abolit le » documentum antiquum , le modèle ancien, c’est-à -dire l’ancienne alliance et son sacrifice sanglant Une belle doxologie trinitaire achève le chant, reprenant le vocabulaire du Credo de Nicée » Genitori genitoque – au géniteur et à l’engendré , » Procedenti ab utroque compar sit laudatio – à celui qui procède des deux soit identique louange . Le style de St Thomas est précis et ample. Il développe chaque strophe en 6 vers, de 8 et 7 syllabes féminines, ce qui donne pour structure VI 8f-7f, 8f-7f / 8f-7f. Les vers se succèdent en trois groupes de 2 vers, dont les rimes sont identiques. Par exemple, à la 1ère strophe -osi et -ium, à la 2ème -atus et -ine. Les rimes sont toujours riches, c’est-à -dire qu’elles couvrent 2 syllabes, la dernière et l’avant dernière. La mélodie J’ai choisi de rester dans le modèle du texte de St Thomas, mais dans une structure de 7 vers VII 8-7f, 8-7f / 8-8, 7f, et en employant la mélodie » Du Lebensbrot, Herr Jesus Christ , qui est un ancien chant de Sainte Cène, provenant semble-t-il de Halle et du livre de cantiques piétiste de Freylinghausen. Ce chant exprime le bonheur de participer à la Cène, et rappelle par certains accents St Thomas. La mélodie est bien construite ferme et souple, mélodieuse, et porte nien le texte de St Thomas. Le chant original a disparu de nos livres de cantiques allemands actuels. On le trouve dans Knapp 1837, sous le n° 939 L’emploi des deux parties du chant Dans l’Eglise catholique, ces deux chants sont liés à l’Adoration du Saint-Sacrement. Le » Pange, lingua » se chante à la Fête-Dieu, avant l’évangile, et se chante aussi dans la procession de la Fête-Dieu. Dans certaines paroisses, seulement dans cette procession. Le » Tantum ergo » se chante toute l’année, dans les offices d’adoration du saint-Sacrement. Pour l’usage chez les protestants, on peut proposer l’emploi suivant – le premier comme chant d’entrée de la Sainte-Cène, où il aura la fonction de préparer à la liturgie de la Cène. – le second, comme cantique d’action de grâces, avant la prière d’action de grâces. Les deux peuvent être associés, comme graduels, à une des lectures dans un culte particulièrement centré sur la Cène. Par exemple, le Jeudi saint, fête de l’Institution de la Cène.
NBAfXw6. jqm59a4uiu.pages.dev/536jqm59a4uiu.pages.dev/192jqm59a4uiu.pages.dev/368jqm59a4uiu.pages.dev/223jqm59a4uiu.pages.dev/252jqm59a4uiu.pages.dev/88jqm59a4uiu.pages.dev/557jqm59a4uiu.pages.dev/590
fete du corps et du sang du christ